Expatriation et maintien du français, mission impossible ?
Cours de français pour enfants expatriés : assurer un bon niveau de français en toute sérénité
Vous faites peut-être partie des nombreux parents expatriés inquiets du niveau de français de leurs enfants. « Va-t-il ‘perdre’ son français ? » « Et si elle ne voulait plus parler français avec nous ? » « Pourront-ils réintégrer le système scolaire français facilement ? ». Tout d’abord, ne perdons pas de vue l’immense capacité d’adaptation des enfants à leur environnement et la merveilleuse aventure que représente l’expatriation pour eux. Des solutions existent, il s’agit donc de trouver celle qui convient le mieux à votre situation et au rythme de chaque enfant.
Le français, un enjeu important pour les familles expatriées
Selon le baromètre « Les visages de l’expatriation en 2023 - Excellence et vulnérabilité » d'Expat Communication, 82% des parents jugent « essentielle » la place de leur langue d’origine dans l’éducation de leurs enfants. Lien avec la famille restée sur place, mais aussi avec la culture des parents, le maintien d’un bon niveau français est donc très majoritairement souhaité pour les enfants en expatriation.
Outre le côté personnel, les parents souhaitent aussi assurer un retour serein à leurs enfants, s’ils souhaitent réintégrer le système scolaire français.
Autant de motivations très fortes pour les parents, mais pas forcément pour les enfants. Comme notre relation à la langue maternelle n’est pas anodine, le sujet peut même devenir source de tensions dans la famille, d’où l’intérêt de se poser les bonnes questions quant à l’enseignement du français en tant que matière scolaire à part entière.
Concilier maintien du français et scolarisation à l’étranger
Le réseau des écoles françaises à l’étranger (AEFE) offre une première solution, puisque l’enseignement se déroule en langue française. Ces établissements présentent de plus l’avantage d’être reconnus par le système éducatif national au même titre que ceux présents sur le sol français. Mais ils ne sont pas présents partout, leurs frais de scolarité sont souvent élevés et ils parfois submergés de demandes sans pouvoir répondre à toutes.
Pour les élèves scolarisés dans un établissement du pays d’accueil, l’enseignement à distance peut venir en complément, en vue de maintenir un bon niveau scolaire de français. En effet les échanges quotidiens avec les parents et les séjours en France permettent d’acquérir une aisance à l’oral mais pas à l’écrit.
L’enseignement à distance apporte alors un complément intéressant à l’école présentielle : en discipline séparée, votre enfant peut suivre le programme de français correspondant aux attendus de l’Education nationale, mais à son rythme. Comme l’explique Perrine de La Ruffie, directrice de l’école à distance Cours Sainte-Anne : « Nos parcours sont conçus pour être flexibles. Un enfant pourra par exemple suivre le programme de CE1 sur 1 an, l’autre sur 6 mois, un autre encore sur un an et demi. » Très appréciée des familles, cette souplesse permet de s’adapter à chaque élève et de rester compatible avec une scolarité présentielle au sein d’un établissement local.
Le français en enseignement à distance : un large choix au sein des écoles à distance CEDRE France
Chacune des trois écoles à distance du collectif CEDRE France propose ses propres solutions de cours de français adaptés aux enfants vivant à l’étranger.
Ainsi Hattemer Academy met à disposition des élèves de primaire :
- les Essentiels de français, un programme pour compléter la scolarité de votre enfant en français,
- le français en discipline séparée, un programme complet à
- une scolarité complète à distance incluant toutes les matières : les cours complets, pour les familles souhaitant un enseignement à distance à 100%.
L’EIB à distance offre quant à elle la latitude de suivre le programme de français en scolarité partielle, jusqu’à la classe de première. Selon les souhaits des familles, il est aussi possible de renforcer les acquis de certaines disciplines comme les mathématiques ou l’anglais, en discipline séparée. L’objectif est de conserver un lien avec l’enseignement tel qu’il est prodigué en France, afin de faciliter le retour de l’enfant à la fin de la période d’expatriation. Il existe également la scolarité complète, offrant un large choix d’options et de spécialités, jusqu’au baccalauréat.
De son côté, le Cours Sainte-Anne propose un enseignement du français à distance, de la petite section de maternelle à la 4ème incluse. Les contenus abordent les notions fondamentales : lecture, écriture, dictée, rédaction, orthographe, grammaire et conjugaison. Le programme est conforme à celui de l’Education Nationale et comporte des devoirs à envoyer à la correction, Chaque enfant est suivi par le même correcteur, celui-ci peut ainsi le conseiller de manière individualisée dans sa progression.
Nouveauté : le programme de préceptorat de français voit le jour dès la rentrée 2024 au Cours Sainte-Anne. Proposé du CP à la quatrième, il s’agit d’un parcours de 30 séances de visioconférence, animées par le correcteur attitré de l’enfant. Réservables en ligne, les sessions sont de véritables cours particuliers et durent de 30 minutes (du CP au CM2) à 45 minutes (au collège). Ces cours particuliers en visio ont pour objet de faciliter l’acquisition de la lecture pour les plus jeunes puis de développer le vocabulaire et la maitrise de la langue au collège. Autre bénéfice attendu, selon Perrine de La Ruffie : « le lien entre l’élève et le correcteur va devenir plus chaleureux, plus riche et plus immédiat. Cela favorisera l’implication de l’enfant et l’engagement d’apprentissage à long terme et cela soulagera les familles ».
Rappelons que dans toutes les écoles à distance CEDRE, les élèves reçoivent en fin de programme un relevé de notes détaillé et un certificat de passage dans la classe supérieure pour le français. Cet élément peut être présenté au moment du retour en France et faciliter l’inscription de votre enfant dans le futur établissement scolaire de votre choix.
Autre bonne nouvelle : pour les enfants ne résidant pas sur le sol français, la loi n’exige pas d’autorisation pour l’enseignement à distance[1]. L’inscription en cours à distance pour les enfants expatriés ne nécessite pas de formalités et est effective très rapidement, même en cours d’année.
Pour que l’expatriation, expérience unique dans la vie des enfants, n’entraîne pas de mauvaise surprise au retour et pour que la langue française soit maîtrisée au plus jeune âge et non plus tard avec davantage de difficultés, l’enseignement à distance offre des solutions souples et pragmatiques aux familles.
[1] Décret n° 2022-182 du 15 février 2022.